Ceci est un terrain de jeu et d'expérimentation. À la base, mon intention est de sortir de leur coma des pièces de musique qui traînent au fond de mes disques durs depuis divers degrés d'éternité. Je suis guidé d'abord par l'inspiration (évidemment), c'est-à-dire par ma disposition particulière au moment de plonger ma lampe-torche dans le poussiéreux caveau et ensuite, par l'importance relative que j'attache à cette chanson, celle-ci étant informée par l'urgence d'en faire une documentation minimale (c'est pourquoi je m'empêche pour le moment de reprendre des morceaux mal enregistrés du passé mais pour lesquels je dispose d'un témoignage audible, par exemple), d'une part, par son intérêt et sa pertinence actuelle (principalement au plan social ou politique, à dire vrai) d'une autre et finalement par le degré de probabilité que cette pièce puisse être reprise par un autre artiste.

mardi 15 mai 2012

Le Dragon

En parlant de rock progressif, euuuh…
Ce morceau aura trente ans l'an prochain. Par contre, il est beaucoup plus jeune que plusieurs de mes amis. Alors bon. Quand on a dit ça, on a pas cuit de pain au noix.

Le Dragon. Pfft. J'ai composé la musique avant de me joindre à "Whack That Fish!", c'est donc dire peu de temps après la guerre de sécession. Je me souviens d'avoir écrit le morceau lorsque je vivais sur Saint-Urbain dans ce drôle de vieux taudis que je décris avec tant d'affection dans Sans Connaissance. Le texte est encore plus ancien, lui dont les premiers sédiments remontent à l'école secondaire, mais je ne l'ai collé à la musique que plus tard et j'en ai alors profité pour corriger la moitié des fautes (les autres viennent juste d'être détectées par mes yeux désormais plus entraînés à ce type de tâche) et cacher quelques maladresses (mais pas toutes, fallait garder assez de texte pour faire une chanson).

Allons. Je ne sais pas quoi dire de plus, sinon que ça aurait été fichtrement pratique si j'avais su jouer de la guitare toute ma vie. Je me rends compte à quel point ça va vite, ces jours-ci. Je déterre une toune le matin et le soir elle est terminée. Ahurissant. Tout ça sans alcool (oh, je sais, je vais arrêter de la ramener constamment avec ça). Et sans café ! Pute borgne. La vie, parfois.

Bon, je m'épanche. Eh, eh. Va falloir que je me procure des écoutes fiables d'ici peu. Je saigne des oreilles à force de mixer au casque, quelle infamie. Ça et un micro digne de ce nom.

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